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Publier un livre | 7 astuces pour gérer le refus des éditeurs

Je rêve d'écrire un livre mais #5

Je rêve d’écrire un livre, mais j’ai peur que mon manuscrit soit refusé. Help ! Comment gérer le refus des éditeurs sans se sentir nul et complètement démotivé ? Vous avez écrit, travaillé, retravaillé votre manuscrit, parfois pendant plusieurs années. Vous avez pris votre courage à deux mains pour vous exposer à travers votre ouvrage (Rien que pour ça, bravo !). Après plusieurs mois d’attente, alors que vous décachetez fébrilement l’enveloppe de la maison d’édition où vous avez mis tous vos espoirs de reconnaissance, vous recevez un retour gentil, parfois laconique, mais sans appel : NON. Votre manuscrit n’a pas été accepté.

Comment réagir sans s’effondrer ? Je vous dévoile 7 astuces qui vont vous aider à avancer dans votre projet d’écriture.

Deux types de refus de manuscrit, plus ou moins digestes

1. La lettre type de refus froide comme l’hiver

Vous avez reçu une lettre type de refus pour votre roman ? Celle dont vous êtes à peu près sûr que votre œuvre n’a pas passé l’étape du comité de lecture des 100 premières pages !

Alors oui, vous êtes forcément déçu, désespéré, énervé, triste, en colère. Mais pourquoi ? Quels sont les motifs ? Où ai-je foiré ? Le refus étant rarement justifié (Parfois, c’est juste que le quota de livres à éditer est atteint et c’est le jeu…), vous avez envie de jeter l’éponge et vous vous sentez insignifiant. Vous êtes à deux doigts de brûler vos écrits… Votre rêve d’auteur bestseller s’écroule. Stop ! Posez-vous et réfléchissez ! Qu’est-ce qui compte finalement ? L’objet de la réussite ou le chemin parcouru pour y arriver ?

2. La lettre de refus encourageante

L’autre modèle de lettre provenant des maisons d’édition plus chaleureuses et compatissantes est la  lettre de refus encourageante. Vous savez, celle qui vous dit que l’équipe éditoriale a porté une attention particulière à votre œuvre, mais qu’elle n’a pas été retenue. Ok, mais cela reste un non pour des raisons qui appartiennent à l’éditeur. En général, quand votre manuscrit est accepté, c’est plutôt le téléphone qui sonne ou alors, vous recevez un mail rapidement.

Un refus de manuscrit, c’est toujours un coup-de-poing émotionnel, une mise en danger où l’estime de soi en prend pour son matricule. Le fameux (ou fumeux) EGO fait des siennes. Pour autant, cette mise à nu ne vous coûtera pas la vie comme si vous étiez face à un danger imminent de mort. C’est une autre petite mort, plus subtile à laquelle vous devez faire face. Un peu comme quand vous prenez un coup de soleil. Comme votre peau, votre ego est égratigné, blessé, mais il s’en remettra si vous savez faire la part des choses et si vous apprenez à accepter ce refus, qui ne signifie pas que votre manuscrit est mauvais. Il ne convient peut-être pas à cette maison d’édition précisément, et puis c’est tout.

Après un coup de soleil, ça chauffe, ça cuit, et vous commencez à muer (plus sympa que la pelade, avouez). Ces refus, voyez-les comme une occasion de remise en question, de renaissance, de levier de progression dans votre parcours d’auteur, un peu comme quand votre peau se régénère.

En quoi puis-je améliorer la présentation de mon ouvrage ? Comment cibler au mieux ma future maison d’édition ?

Je vous entends de là ! Ok, c’est bien mignon, mais plus facile à dire qu’à faire ! Et puis ces histoires de peau, de coup de soleil, qu’est-ce que ça vient faire là ? Vous êtes encore énervé hein ?

Comment réagir face à un refus de manuscrit ? 7 astuces faciles à appliquer

1. Autorisez-vous à être triste et acceptez le refus 

Vous avez le droit de verser une larme, et même deux ! Si les larmes libératrices d’endorphines ne montent pas, mais que vous avez malgré tout besoin d’évacuer votre tristesse sur le point de déborder, vous avez la possibilité d’aller faire un tour, d’aller marcher, de contempler la vie autour de vous pour prendre du recul. Mettez votre orgueil de côté. Ce n’est pas vous que l’on rejette, c’est le livre que vous avez écrit. N’en faites pas le prolongement de vous-même. Une fois achevé, votre livre a une identité. Votre ouvrage, ce n’est pas vous !

Un refus, c’est une bataille de perdue, pas la guerre. Demandez aux grands auteurs comme Stephen King, Marcel Proust (Ah non, pas lui, il est mort !). Vous verrez que les plus grands ont également essuyé des refus. Il y a des tas d’exemples :

  • Marcel Proust s’est fait recaler au moins trois fois, sinon quatre, pour son livre Du Côté de chez Swann.
  • Ne croyez pas que Stéphanie Meyer et le célèbre Twilight a été reçu du premier coup, puisqu’il a été refusé quatorze fois.
  • Pareil pour Harry Potter. Donc tout espoir est permis !

2. Regardez le chemin parcouru

Retournez-vous et contemplez le chemin que vous avez parcouru ! Combien de personnes commencent un projet de livre et s’arrêtent en cours de route ? Vous, au moins, vous l’avez fait, vous êtes allés au bout de ce projet, ce qui fait de vous un écrivain en devenir, sinon un écrivain affirmé et non plus un écrivain en herbe. C’est le chemin parcouru dans votre process d’écriture qui fait de vous l’écrivain, pas la destination finale.

3. Optez pour la remise en question 

Hurler, s’apitoyer sur son sort et rejeter la faute sur l’autre ou se remettre en question ? Oui, mais non ! Optez pour l’introspection en vous posant les bonnes questions :

  • Ne suis-je pas passé à côté d’un élément qui a fait que j’ai été recalé ? Mettez-vous à la place de l’éditeur et du lecteur.
  • Est-ce mon roman qui ne répond pas à la ligne éditoriale ? La présentation ? La lettre d’intention ? Le résumé ?
  • Qu’attend le public ?
  • Qu’attend l’éditeur ?
  • Quelle est la qualité de mon texte ?
  • Y a-t-il assez de tension, d’intrigue, de matière ?

 

Attention, cela ne veut pas dire que vous allez changer votre œuvre et votre style et dénaturer votre personnalité. Parfois, il nous arrive de tomber amoureux de notre première version alors qu’elle aurait juste besoin d’être retravaillée.

4. Soyez indulgent envers vous-même 

Vous n’êtes pas obligé de tout réussir du premier coup ! Ce serait ennuyeux, avouez. N’abandonnez pas l’écriture et continuez d’envoyer votre ouvrage à d’autres maisons d’édition après les avoir passées au peigne fin.

5. Renvoyez votre manuscrit en déjouant tous les pièges du débutant 

 Ah bon ? Il y a des pièges ? On ne m’a rien dit à moi ! Ben oui, envoyez votre manuscrit à un éditeur dont la ligne éditoriale est alignée au sujet de votre livre. Écrivez une lettre d’intention, un résumé rapide, un résumé de deux ou trois lignes, pour passer les portes du centre de tri.

6. Envisagez l’autoédition 

Certains grands auteurs contemporains ont débuté par l’autoédition, pour entrer par la suite dans le circuit de l’édition classique (Aurélie Valognes, Marco Koskas, pour ne citer qu’eux) et ont même reçu des prix. L’autoédition, c’est simple, rapide et accessible à tous grâce à une impression à la demande. Vous menez votre projet littéraire comme vous le souhaitez, ce qui vous donne une certaine liberté d’action tout en gardant vos droits d’auteur.

Mais attention, vous êtes maître à bord et devez gérer la publication de votre ouvrage de A à Z, y compris :

  • la relecture,
  • la correction,
  • la mise en page,
  • le choix de couverture,
  • la rédaction du synopsis,
  • la diffusion de l’œuvre dans les librairies et sa promotion.

7. Faites-vous accompagner dans votre projet d’édition

Enfin, si vous manquez de peps, de motivation, de confiance en vous, pourquoi ne pas vous faire épauler par un agent littéraire le temps de passer cette étape ? Il existe des tas de coachs d’accompagnement littéraire (https://3aabp.fr ) qui peuvent vous aider, peu importe le mode de publication choisi.

Investir dans son projet d’écriture, c’est investir sur soi et se donner les moyens d’atteindre ses rêves. Vous pouvez choisir de vous faire représenter pour déposer votre manuscrit auprès d’une maison d’édition. La personne qui vous représentera, amorcera la déception à votre place et saura mieux défendre vos intérêts et votre talent d’écrivain.

En bref, essuyer un refus de manuscrit ne doit pas vous laisser sur le bord de la route. Persévérez, utilisez d’autres chemins possibles pour arriver à vos fins et vivre votre rêve de devenir écrivain. Le monde de l’édition est un long chemin. Vous avez la possibilité de vous faire accompagner par un coach d’écriture qui vous donnera un cadre et vous permettra d’avancer pas à pas vers la réussite. Ne doutez jamais de votre talent d’écriture et foncez droit devant vers vos objectifs !

 

J’espère que cet article vous redonnera du baume au cœur. N’hésitez pas à laisser vos commentaires, questions et astuces, j’y répondrai avec attention.