Rechercher un éditeur ?
Votre manuscrit est bouclé, votre projet terminé, vous êtes pressé de le voir publié et vous vous dites que ce serait bien de trouver l’éditeur qui vous correspond ? Surtout ne vous précipitez pas.
La question à se poser, à mon sens est : dois-je être édité.e à compte d’auteur ou à compte d’éditeur ? Cette réflexion est à se poser, notamment si vous souhaitez porter un projet avec des illustrations ou une mise en forme spécifique. L’éditeur ne sera pas forcément de votre avis. Êtes-vous prêt à faire des concessions ?
Identifier la ligne éditoriale
Dans tous les cas, il est essentiel d’identifier la ligne éditoriale de la maison d’édition où vous souhaitez envoyer votre manuscrit. En effet, si vous avez écrit un recueil de poésie, n’envoyez pas votre ouvrage dans une maison d’édition dont la ligne éditoriale est axée sur le roman fantaisie et la science-fiction. Ce serait manquer sa cible ! Comme allez chez le dentiste pour se faire soigner une otite.
Le format
Certaines maisons d’édition refusent le numérique, d’autres ne veulent que du numérique. Il est important de respecter les attentes de l’éditeur au risque de voir votre manuscrit partir aux oubliettes. Ils en reçoivent par container (j’exagère un peu).
S’organiser
Si vous envoyez votre manuscrit en envoi groupé, tenez un tableau de suivi de vos envois avec le nom des maisons d’édition à qui vous avez envoyé votre ouvrage ainsi que les réponses que vous avez eu, quand vous en aurez (c’est mon côté administratif qui parle – i love Excel).
Vous pourrez ainsi relancer si besoin la maison d’édition qui ne vous aura pas répondu. Bien entendu il s’agit de rester courtois et cordial. Montrer des signes d’impatience d’agacement renverra de vous une image négative.
Patience, patience…
En revanche soyez patients, il faut compter entre trois et six mois pour avoir un retour. Et, oui, ce temps peut paraitre long, mais vous n’êtes pas seul dans la place, et le lecteur qui sélectionne les manuscrits n’a que deux yeux. Il y a tout un circuit et des étapes qu’il faut accepter.
Si par bonheur votre manuscrit a retenu l’attention du comité de lecture de la maison d’édition, que vous êtes en joie et en mode marsupilami, il est possible qu’on vous demande de modifier ou retravailler des passages afin de répondre aux attentes du lectorat de la maison d’édition. Cela n’est pas toujours agréable, il faut parfois se faire violence, mais si votre objectif est d’être lu par le plus grand nombre, cela en vaut la peine. Il ne s’agit pas d’une remise en question de votre travail, mais d’un réajustement pour répondre à la demande. Ne dit-on pas le client est roi?
Sachez que le choix de l’éditeur est essentiel et important. Au-delà du contrat qui vous lie ou va vous lier, il est important d’avoir de bons rapports humains avec son éditeur car vous serez amené à travailler ensemble main dans la main.
La suite du monde de l’édition dans un prochain article !